1)La question du métissage : le métissage, c’est le terme pour les gens de la race mixte. Les métisses sont exclues de la société française et vietnamienne. Le métissage pose des problèmes, est conflictuelle dans plusieurs situations : les situations amoureuses, dans le milieu familiale, dans le milieu sociale, dans le monde de l’éducation, et pose un problème dans le domaine public et dans le domaine privé. La seule solution des métisses est de quitter le pays (mais ce n’est pas toujours une solution), et le retour, c’est un retour de l’étranger chez lui.
Citations exemplaires :
P.36 : L’oncle de Kim Lefèvre en parlant du métissage de son nièce « Crois moi, répétait-il à ma mère, tu couves une vipère en ton sein, son sang français prendra le dessus malgré tes bienfaits. C’est de la mauvaise graine, elle te trahira. »
P.425 : …les G.I retournèrent chez eux, abandonnant sur le terrain d’autres enfants métisses—les Amérasiens--, fruits d’unions entre Vietnamiennes tentées par le dollar facile à gagner et soldats américains désireux d’oublier le danger et la mort. De même que pour ceux qui étaient issus de la colonisation française, ces enfants furent rejetés, abandonnés à leur sort, des enfants que le Vietnam, aujourd’hui comme hier, refuse de regarder en face.
2)L’entre-deux, c’est-à-dire, l’inter culturalité, est une autre problématique liée au métissage mais c’est une propre idée distincte et importante. Kim Lefèvre est moitié vietnamienne et moitié française, mais au lieu d’être un vrai mixe des cultures, elle se trouve hors de les deux, tiré entre deux cultures. Selon tout le livre, la narratrice lutte entre ses deux cultures en essayant de se trouver son propre place, mais elle ne trouve pas les résultats concrets. Est-il vraiment possible pour elle de choisir une culture ? Enfin, il semble que non—elle est partie en France, mais elle est l’autre là-bas, puis, en retournant au Vietnam, elle est encore à l’extérieur.
Citations exemplaires :
P.89 : « L’injustice dont j’étais l’objet m’était intolérable en même temps que naissait en moi-encore ténue il est vrai-- la certitude que le Vietnam ne voudrait jamais de moi »
P.446 : Elle pousse un soupir de soulagement, me prie de prendre soin de sa mère durant le voyage. -Elle retourne seule à Saigon après une longue absence et elle à très peur, me confie sa fille. Je ne lui dis pas que moi aussi je reviens après trente ans d’absence et que j’avais aussi très peur.
3) L’appartenance et les racines sont une troisième problématique dans les œuvres de Kim Lefèvre. Grace à son métissage et le sens d’être entre deux cultures, Kim, pendant sa jeunesse et aussi pendant son vie adulte, se sent d’un manque d’appartenance à son famille, un village, et un identité enraciné dans un histoire familiale, nationale, et personnelle. Elle exige ce manque d’appartenance et la douleur de perdre les choses le plus proches aux racines qu’elle connaissait pendant sa vie difficile.
Citations exemplaires :
P. 96 : Finalement, n’y tenant plus, il décida de rejoindre Tuy Hoa, petit ville du centre où il avait encore la tombe de son père. Pour ma mère aussi il était temps de s’en aller. Elle avait compris enfin qu’elle ne pourrait pas vivre en paix ici. Pour moi, ce départ fut un déchirement. Je m’étais attaché au gens et aux paysages de ce village. Je commençais à m’enraciner, j’étais en train d’amasser des souvenirs de me construire une histoire… »
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